mercredi 25 mars 2015

Comment réparer une clé USB ou carte mémoire

Introduction

Le support flash (tel qu'une clé USB) est très pratique pour transférer des fichiers d'un ordinateur à un autre, la sauvegarde de documents importants, ou même comme un périphérique de stockage tant que vous utilisez un programme de sauvegarde du lecteur flash, ou encore comme un support pour démarrer un système d'exploitation alternatif. Comme vous l'avez découvert, la clé USB (ou carte mémoire) est un petit dispositif fragile qui peut se briser ou cesser de travailler en un clin d'œil. Les bonnes nouvelles sont qu'il y a une très bonne chance que vous soyez un candidat pour la réussite de  la récupération de clé USB ou carte mémoire.

 

Réparer une clé USB ayant subi des dommages logiques

Les dommages logiques se réfèrent à l'échec de la clé USB (support flash) au niveau du système de fichiers. Des blocs défectueux dans la puce de mémoire ou une table MBR (Master Boot Record ou Registre de Démarrage Principal) perdues ou corrompues sont deux causes de dommages logiques.

Certaines indications communes sont une clé USB non reconnue par l'ordinateur, un lecteur qui dit qu'il doit être formaté, ou qui ne apparaît pas du tout. La réparation d'une clé USB dommages logiques peut être souvent  accomplie avec un logiciel de récupération de données peu coûteux. Si votre clé USB ne s'affiche pas du tout sur le poste de travail, essayez de suivre les étapes de cet article.

Comment réparer un lecteur flash physiquement endommagé 

Dans la plupart des cas, la clé USB est physiquement endommagée soit en raison d'un impact ou composants défectueux. La réparation d'une clé USB pliée en raison de son insertion dans un port USB implique généralement le remplacement du connecteur ou dans certains cas, la reconstruction de la carte mère endommagée. Si on soupçonne un ou des composants défectueux, alors, il faut chercher dans une base de données pour identifier les composants les plus couramment échoués pour cette clé USB en particulier et aussi utiliser d'autres techniques de dépannage pour identifier les parties qui doivent être remplacées.

Si on ne peut pas identifier les composants défectueux, ou bien on n'a pas la pièce en stock, ou si la carte de circuit est sévèrement endommagée de façon irréparable, la prochaine étape est d'enlever la puce de mémoire de la carte mère de la clé USB et ensuite, soit la placer sur un nouvelle clé USB identique, ou en dernier recours, la placer sur un de lecteurs de puces NAND de mémoire. L'utilisation d'un simulateur du microcontrôleur de manière logicielle est indispensable à la réussite de la récupération de données, de vos photos, de vos documents et tout ce qui est important pour vous.


Au fil du temps Diskeom est devenu une véritable institution dans la récupération de données des clés USB et cartes mémoire. Nous avons un taux de réussite de 94% et nous sommes donc confiants que nous pouvons récupérer vos fichiers à partir de votre clé USB cassée et que nous offrons une garantie à 100% pour votre satisfaction complète. Cliquez ici pour prendre contact avec nous.
















Clé USB, carte mémoire, comment ça marche ?


Clé USB, si simple et si complexe

Un geste simple qui se répète des millions de fois par jours. Vous branchez votre clé USB, vous sélectionner un fichier, et la voilà, vous l'avez. Tout semble si simple. Mais avez-vous déjà demandé ce qui se passe à l'intérieur de votre lecteur clé USB quand vos fichiers se déplacent ici et là ? Peut-être vous êtes, comme la plupart des gens, parfaitement content de profiter de l'utilité de votre lecteur flash sans jamais considérer le flux d'électrons qui passent de façon mystérieuse entre les composants minuscules innombrables qui la composent. Et c'est normal. Mais parfois, même pour l'ignorant heureux, il peut être curieux de savoir lorsque sa clé USB s'arrête de faire la tâche qu'elle est censée faire, où bien elle n'est plus reconnue par l'ordinateur.


Pour la personne souhaitant avoir une idée générale sur comment la clé USB fonctionne, voici des informations intéressantes.

Mémoire Flash contre disque dur

Une différence essentielle entre les lecteurs flash (une clé USB, une carte mémoire, disque SSD, etc) et d'autres types de dispositifs de mémoire non volatile (disque dur) est l'absence de pièces mobiles. Les lecteurs flash sont solides, ce qui signifie qu'ils stockent des données sur un morceau de silicium avec des milliards de minuscules transistors, par opposition aux disques durs traditionnels qui utilisent des disques en rotation magnétiques.
Chaque transistor sur la puce de silicium est titulaire d'un seul bit d'information numérique binaire : soit 1 ou 0. Dans le lecteur flash (clé USB), le transistor est mis à 1 par défaut. Pour changer les états de ces transistors à 0, une charge électrique résultant de l'application d'un petit processus assez fou, appelé Fowler-Nordheim est nécessaire.
Une chose très sympathique à propos de la mémoire flash, c'est qu'elle ne nécessite pas une source d'alimentation pour se rappeler de ce qu'il y avait sur elle. En fait, si vous enterrez votre clé USB dans un jardin et vous la déterrez mille ans plus tard, les données seront toujours sur la puce de mémoire tout comme vous l'aviez laissée.

Le microcontrôleur : cerveau d'un Flash Drive

Fondamentalement, les données sur une puce de mémoire n'est rien de plus qu'un tas de petits zéros et de uns. Orienter ces zéros et uns, les informer où se placer sur la mémoire, et garder les traces sur leurs emplacements est bien le travail du microcontrôleur de la clé USB (ou carte mémoire). Le microcontrôleur ressemble grossièrement au processeur de l'ordinateur, ou bien au cerveau humain, mais en version simplifiée, dans la plupart des cas.
Il y a une vaste gamme de marques et variétés de microcontrôleurs utilisés par les fabricants de clés USB et de lecteurs flash plus généralement.  Certains sont meilleurs que d'autres en termes de vitesse et de durabilité. La défaillance des microcontrôleurs est la panne la plus importante après les problèmes de connecteur cassé de clé USB.

Comment les lecteurs Flash communiquer avec les ordinateurs

La clé USB parle avec un ordinateur via son interface USB standard. À l'heure actuelle, les lecteurs flash utilisant l'interface USB 3.0 sont compatibles avec la prise USB 2.0.
L'interfaces USB 2.0 a quatre connexions : une source d'alimentation + 5VDC, une ligne de données positive et une ligne négatives, et une masse. Les connecteurs USB 3.0 ont quatre lignes de données supplémentaires et une masse relative, augmentant ainsi la vitesse de transfert théorique de 10 fois.
En plus des parties essentielles mentionnées ci-dessus, on trouve une carte mère de la clé USB, appelée PCB, couverte par un lot de petits composants montés en surface (CMS) comme des résistances, des condensateurs, des diodes, un oscillateur, une LED et d'autres parties, dont le but principal est de diviser et orienter le courant électrique aux bons endroits.
J'espère que cette description simpliste va démystifier un peu le fonctionnement du support flash. Ne oubliez pas de sauvegarder le contenu de votre clé USB. Nous pouvons vous aider à récupérer vos photos, à sauver vos documents et à retrouver vos données perdues.


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mercredi 11 mars 2015

Bien choisir son disque dur

Acheter un disque dur

Très souvent, en cas de besoin de support de stockage, en l'occurrence d'un disque dur, on cherche très rapidement dur internet ou dans une grande surface et on prend un disque dur comme s'il s'agissait d'une baguette. Alors que la question est beaucoup plus complexe.

Les enjeux du disque dur 

Il est évident que le disque dur est un article de consommation, mais on ignore que cet article aura des incidences assez importantes pour les raisons suivantes :
  1. Le disque dur conserve nos données personnelles, professionnelles et nos souvenirs.
  2. Le disque dur fait fonctionner un ordinateur, étant un outil indispensable à notre vie privée et professionnelle.
  3. Le disque dur conserve toutes les traces de nos activités, même effacées.
  4. Le disque dur est le support de stockage le plus fiable après le papier (et la pierre). 

Comment choisir un disque dur ?

Lors de l'achat du disque dur, on pense fortement qu'il est fiable et qu'il ne tombera jamais en panne et que nos données resteront bien conservées. Or, c'est faux ! L'être humain lui-même n'est pas parfait, comment peut-il inventer quelque chose de parfait ?! Impossible ! Notamment dans un contexte de compétitivité, de concurrence, de guerre de prix d'une tendance pour optimiser les profits. 
On trouve donc sur le marché une variété impressionnante de disque dur, de forme, de prix et de promesse d'être le meilleur. Il revient au consommateur de se mettre en question sur sa façon d'acheter son disque dur. Il doit se poser les bonnes questions afin de trouver le disque qui lui correspond. 
  1. Un disque dur doit être fiable dans le temps.
  2. Un disque dur doit disposer suffisamment de place en fonction du volume des données.
  3. Un disque dur doit être facilement utilisable et suffisamment rapide.
  4. Un disque dur doit être réparable en cas d'accident.
  5. La question prix doit être posée à la fin de toutes les priorités précédemment posées.
Il est évident que les réponses ne sont pas faciles à trouver, sans l'aide d'un connaisseur. Nous pouvons vous orienter afin de choisir le meilleur pour vous selon vos priorités. A savoir que ce qui est bon pour vous, ne l'est pas forcément pour un autre. Prenez contact avec Diskeom.

Réparer un disque dur, est-ce possible ?

Votre disque dur tombe en panne

Votre disque dur tombe en panne pour une raison que vous ignorée, votre réflexe s'oriente vers "comment réparer le disque dur pour retrouver mes données ?" au lieu de s'orienter vers "comment récupérer mes données, même au détriment de la destruction du disque dur ?"

Réparer disque dur ou récupérer disque dur ?

Il faut savoir qu'un disque dur ne peut être réparable que pour des fins de récupération de données par un professionnel. Un disque dur tombé, un disque dur ayant subi une surtension, un disque dur qui claque, etc, ces disques durs ne sont plus exploitables dans des conditions de l'utilisateur final. Par contre ils peuvent être tout à fait exploitables pour une intervention de récupération de données. Car pour une intervention de récupération de données passe par plusieurs étapes :

  1. Réparer le disque dur : revient à remettre le disque dur en état de fonctionnement minimal.

  2. Cloner le disque dur : c'est à dire, en faire une image la plus fidèle possible à la source, sur un autre disque dur sain.

  3. Analyser le clone et extraire les données : étant données que le clone est supposé être identique à la source, il hérite les mêmes problèmes logiques uniquement car les problèmes physiques ont été déjà éliminés par le processus de clonage. Cette phase d'analyse est primordiale afin de retrouver les données perdues.

  4. Transférer les données : cette étape consiste à copier les données récupérées sur un support sain exploitable par l'utilisateur final et selon les paramètres désirés (capacité du disque, format, système de fichiers, connectique, etc).

Chacune de ces étapes a ses propres problématiques et solutions. Les données finales ne peuvent être exploitables qu'à partir de l'étape 4.

Il est clair que réparer un disque dur n'est qu'une étape du processus de la récupération de données. A l'issu de la réparation du disque dur, le disque ne peut pas être exploitable par l'utilisateur mais par un professionnel disposant de tous les équipements, les compétences, les connaissances et les conditions pour aller jusqu'à la fin de la récupération des données. En savoir plus dans cette FAQ.

Diskeom, vous promet une procédure complète, saine et sécurisée afin de retrouver vos données perdues et inaccessibles ayant la maîtrise de toute la chaîne de production sur place.


mercredi 21 janvier 2015

Fonctionnement du disque dur

Fonctionnement du disque dur : 

Au repos, sans l'application d'aucune tension sur le disque dur, les têtes de lecture/écriture sont rangée dans une zone spéciale selon la configuration physique interne du disque dur. 

Il y a deux types de parking des têtes de lecture soit externe soit interne. Dans le cas de parking externe, les têtes de lectures sont posées sur un support ou une rampe comme dans cette image.


Parking externe des têtes de lecture au repos

Dans le cas de parking interne, les têtes de lecture sont posées sur une zone démagnétisée des plateaux afin d'éviter que les têtes se collent sur les plateaux. Au quel cas, les plateaux seront bloqués empêchant le moteur (spin) de tourner.


Parking interne des têtes de lecture au repos

Pendant la rotation du moteur entrainant les plateaux du disque dur, si ce dernier reçois un choc, même très léger, de façon à ce que la distance entre les têtes et plateaux soit annulé, il se produit ce qu'on appelle un "crash". Ce crash se traduit par des sillons ou bien une zone circulaire rabotée, produisant une poussière fine noire. Dans ce cas les têtes de lectures seront détruites, ainsi que les plateaux. Les données ne peuvent pas être récupérées. Même un professionnel chevronné n'y peut rien faire.



Crash des têtes de lecture sur les plateaux de disque dur
Si vous pensez que votre disque a reçu un choc, il serait beaucoup plus prudent de ne pas le faire tourner car cela favorise un "crash" imminent. Adressez-vous à une entreprise de récupération de données pour faire un diagnostic préalable et prendre toutes les mesures garantissant la sécurité de vos données.



jeudi 13 novembre 2014

Anatomie du disque dur, description interne

Description interne du disque dur :  

Le disque dur classique, rencontré très souvent dans les PC, portable, boitier externe, serveur, etc, est une réelle machine mécanique, composée de plusieurs pièces. 


  1. La structure principale (HDA) : c'est tout simplement le corps externe du disque dur qui contient tous les composants internes.
  1. Les plateaux : ils représentent la mémoire du disque dur. Ici les données sont conservées. Si les plateaux sont abîmés, aucune données ne peut être récupérée.
  1. Le moteur : ce qui permet aux plateaux de tourner.
  1. Le bloc des têtes de lecture : ce bloc est composé de plusieurs parties dont la plus importante est les têtes de lecture/écriture selon un principe de signal magnétique. 
  1. Le connecteur du bloc des têtes de lecture : ce connecteur est relié à la carte électronique à l'extérieur du disque du côté opposé. Il permet d'alimenter en tension les têtes de lecture, d'envoyer les données à écrire sur les plateaux, à recevoir les données lues à partir des plateaux, et permet également au bloc de bouger horizontalement pendant que les plateaux tournent. Pendant ce mouvement, les têtes flottent sur les plateaux et ne les touchent jamais. Sinon, catastrophe !!
  1. Le stator du VCL : Il s'agit de deux aimants super puissants permettant au bloc de bouger lors du passage du courant électrique dans la bobine du bloc. L'ensemble aimants et bobine est appelé VCL car il se comporte comme un moteur, mais à mouvement horizontal droite-gauche et vice-versa.
  1. Le filtre : il sert à capter les micro-poussières qui peuvent être présent à l'intérieur du disque afin de les empêcher de se placer sur les plateaux entre les têtes de lecture et les plateaux pendant le flottement de celles-ci. Sinon, le crash est inévitable et les plateaux seront scratchés voire abîmés complètement.
  1. La rampe : elle sert à recevoir le bras des têtes de lecture au repos lorsque le disque n'est plus sous tension et les plateaux ne tournent plus. 

Un bon professionnel du disque dur et de la récupération de données doit être en mesure de connaitre et maîtriser tous les éléments du disque afin de mener à bien une intervention de récupération de données. La légèreté ou l'ignorance d'un élément quelconque peut mettre en péril vos données importantes. Certains pseudo-professionnels n'hésitent pas à manipuler les composant du disque en ignorant tous les risques. Faites confiance à votre société de récupération de données avant de leur confier votre disque. Diskeom vous conseillera gracieusement même si vous ne souhaitez pas solliciter son intervention. Le droit à l'information est un principe inhérent à son fonctionnement.